The Portrait of Dreams

Sarah Dunick

Une simple décision a marqué un tournant dans ma vie. La peur existe pour une bonne raison : nous donner une chance de découvrir ce qui se cache derrière cette porte.

1. Bio

Monitrice de kitesurf, wing foil et foil électrique. Née à Portland, dans l’Oregon, Sarah vit aujourd’hui sur l’île de Necker, dans les îles Vierges britanniques. Elle change brusquement de cap en 2020, lorsque le concept de stabilité dans la vie est profondément remis en cause par les événements liés à la pandémie. Sarah commence à voyager et touche l’océan pour la première fois, et c’est alors que ses sentiments et son regard sur la vie changent. Elle se découvre une passion pour le kitesurf et ressent le besoin de vivre une vie nomade. Elle se construit son propre camping-car et voyage avec son chien, d’une côte à l’autre des États-Unis, perfectionnant, école après école, sa technique dans le domaine des sports aquatiques, jusqu’à devenir instructrice et témoin féminin de ces disciplines sportives.

2. La force d’un rêve

C’est mon rêve qui me rend courageuse. Cela ne veut pas dire que je n’ai pas peur. Il est sain d’avoir peur. Cela nous permet de garder la lucidité et ce n’est pas forcément quelque chose qui nous arrête. La peur existe pour nous donner une chance de découvrir ce qu’elle cache. L’affronter nous permet de comprendre beaucoup de choses sur nous-mêmes. C’est ainsi qu’une simple décision a complètement bouleversé le parcours que j’avais entrepris : je faisais des études d’infirmière, j’étais satisfaite de ma vie et pour moi, la plage, la chaleur et le soleil n’étaient qu’un rêve magnifique. Puis, pour la première fois, j’ai mis les pieds dans l’océan et j’ai immédiatement réalisé que j’étais prête à abandonner toutes les certitudes que j’avais défendues pendant si longtemps. C’est ça le pouvoir des rêves : ils transforment une peur en une porte qui s’ouvre sur de nouveaux horizons, un pont qui mène à un nouveau succès.

3. À la découverte de la vraie beauté

C’est un voyage qui commence dès que l’on s’éloigne un peu de notre zone de confort : dès que l’on franchit la barrière, on y voit plus clair. Pour moi, c’est un voyage qui a commencé dans ce van : moi, une voyageuse solitaire de 19 ans, avec mon chien pour seul compagnon. Mais c’était incroyable de revenir à l’essentiel, de vivre au jour le jour, de me sentir vraiment heureuse, de découvrir tout le potentiel, la détermination et la force que j’avais en moi. J’ai quitté mon cocon pour emprunter une route inconnue, mais rien n’est plus merveilleux que la façon dont elle a fait battre mon cœur. La vraie beauté, c’est de découvrir qu’avec le bon état d’esprit, nous sommes parfaitement capables de faire toutes sortes de choses et d’écrire de nouvelles règles là où d’autres y voient des limites.

4. Ce que j’ai appris et que je n’abandonnerai jamais

Être totalement fidèle à soi-même est le plus grand objectif auquel on peut aspirer. C’est de là que vient toute la force dont on a besoin. N’insistez pas pour faire quelque chose, juste parce que vous pensez que vous devez le faire. Il n’y a rien de mal à changer de vie et, si votre rêve concerne un domaine dominé par les hommes, ne vous laissez pas intimider. Les plus grandes réussites arrivent lorsque nous considérons nos peurs comme un défi et non comme un obstacle. Notre capacité à faire certaines choses fait l’objet d’idées reçues : refusons la stigmatisation, suivons nos passions. Réécrivons les règles, même si cela signifie que nous devons faire deux fois plus nos preuves. C’est ça la force dont je rêve pour nous toutes.

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